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26/10/2011

Trilogie "La Voie de l'épée"

La Voie de l'épée

 

Kabir, Meilan, Shoulma. Trois volumes, donc, pour ce qui ne constitue finalement qu'un seul gros roman. Kabirvignette.gif

L'émirat de Kabir, avec à sa tête le débonnaire Daoud Abu-Salim, est au coeur d'un vaste empire, un empire remarquable par sa stabilité: depuis des siècles, nul meurtre, nul crime n'y a été commis. Il faut dire que l'empire ne connaît plus aucun ennemi extérieur, et que sa population est habituée depuis longtemps à inculquer aux enfants, dès la naissance, le respect de la vie humaine. Pourtant les armes abondent: elles y sont même prestigieuses, et on se les transmet au sein des familles de siècle en siècle. Les duels aussi, sont nombreux, ainsi que les tournois. Mais les blessures y sont extrêmement rares: une discipline de fer fait que l'on contrôle ses coups. Ces duels sont d'ailleurs renommés « discussions ». Ainsi, les humains, hommes ou femmes, semblent avoir érigé l'escrime au rang d'art de vivre.meilanvignette.gif

Reprenons.

L'émirat de Kabir, avec à tête le yatagan Shèshez Abu-Salim, est au coeur d'un vaste empire, un empire remarquable par sa stabilité: depuis des siècles, nul meurtre, nul crime n'y a été commis. Il faut dire que l'empire ne connaît plus aucun ennemi extérieur, et que sa population est habituée depuis longtemps à inculquer aux suppléments, dès leur naissance, le respect de la vie. Et pourtant les duels abondent, ainsi que les tournois. Mais les blessures y sont extrêmement rares: une discipline de fer fait que l'on contrôle les coups de ses suppléments. « Il est idiot d'abimer un supplément ». Ces duels sont d'ailleurs renommés « discussions ». Ainsi, les étincelants semblent avoir érigé l'escrime au rang d'art de vivre.Shoulmavignette.gif

Tel est le postulat des Oldie dans cette curieuse trilogie: les humains sont persuadés de contrôler leurs armes, alors que les armes, nommées « étincelants », dotées d'une âme, sont persuadées de contrôler leurs suppléments humains. Les deux sociétés coexistent ainsi sans le savoir, sans se rendre compte que tout s'y mène en parallèle: lorsque deux humains discutent, leurs armes tiennent la même conversation.

L'émirat de Kabir est un havre de paix, et il en est ainsi jusqu'à ce que lors d'un tournoi, un étranger réussisse à trancher la main de Chen Ankor, supplément de l'épée Dan Guien, la plus fine lame de l'empire. Cet étranger fait partie d'un groupe d'anciens prisonniers capturés par des nomades, et venus avertir l'empire que ces peuples sauvages ne tarderont plus à se lancer à l'assaut de cette proie aisée, incapable de se défendre tant la violence lui répugne.

Secrètement, ces anciens prisonniers tentent de restaurer le goût du meurtre dans cette société qui l'a oubliée depuis des siècles. Et c'est Chen Ankor / Dan Guien, qui va se lancer à leur recherche, puis tenter de stopper Shoulma, la horde nomade. Mais sa mutilation, de la main droite, n'en fait plus un combattant. Qu'a cela ne tienne, n'ayant plus rien à perdre, il accepte, sur le conseil du bouffon de l'émir, de se faire poser par un étrange forgeron une main de fer, ancien gantelet d'armure d'un antique héros de l'émirat. Ce geste désespéré se transformera en miracle: non seulement la main finira pas s'animer, mais elle permettra de plus le contact entre Chen Ankor et Dan Guien. L'humain fera la connaissance de son épée et l'étincelant fera la connaissance de son supplément.


Traduction de Pavel Zakharov

Publiée en 2007-2008 par les éditions Keruss (Canada)


Ils en ont parlé:

"J'ai été fort agréable surpris. On est à des lieues des stéréotypes mille fois rebattus que l’on trouve habituellement dans ce genre. Bien sûr un empire est menacé par des hordes de barbares (et là c’est un peu cliché) mais le traitement diffère de la plupart des séries (et là c’est agréable). […] Le lecteur est emporté loin, dans un imaginaire qui lui parle. Forcément. Et l’on est loin, très loin de la Fantasy habituelle trop marquée par les tropes anglo-saxons. L’œuvre est dense, les chevauchées et les batailles superbes, ce pourrait donc (juste) être de la Fantasy bien écrite. Pourtant la slavitude (rien à voir avec le fétichisme de l’esclavage, mais c’est l’attitude slave) des auteurs ne doit pas être pour rien dans les développements philosophiques et psychologiques qui nous font réfléchir sur la violence dans la société. Peut-on vivre sans violence ?"

Les Peuples du Soleil

"Une histoire originale dans son traité [...]. Un ovni, intrigant et intéressant à lire."

Miss Mopi

 

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